Archive for the 'Horreur/Fantastique canadien' Category

The shrine

juin 16, 2011

Réalisation : Jon Knautz
Scénario : Jon Knautz, Trevor Matthews pis Brandon Moore
Pays : Canada
Sortie : Imdb dit 2010, mais chu pas sûr qu’y ait eu une distribution officielle au cinéma ou en dvd

Les reviews parlaient d’ambiance intrigante pis inquiétante, pis de paspire film qui fait peur. J’ai toujours pas vu Jack Brooks : Monster slayer, l’autre film de Knautz malgré les critiques positives, parce que je le truste pas, ce film-là. J’espérais sans m’attendre à grand-chose.

Résumé

C’est l’histoire d’une journaliste ambitieuse – Carmen – qui décide d’enquêter sur des disparitions mystérieuses de touristes en Pologne. Elle amène avec elle son chum – Marcus – pis une stagiaire du bureau – Sara. Après avoir lu le journal du dernier disparu, y se rendent au village suspect, où y sont accueillis avec par des locals pas trop invitants. D’ailleurs, le monde de la place vivent en genre d’autarcie, un peu comme des Amish, pis ont l’air de pratiquer une genre de religion bizarre. Y se font dire de crisser leur camp, mais, évidemment, y le font pas, pis y décident d’aller inspecter un brouillard bizarre qui flotte sans bouger dans la forêt. Là-bas, y trouvent une statue crissement épeurante, des cadavres dans une cave creepy, pis les locals commencent à les attaquer. Y finissent par pogner Carmen pis Sara. Marcus prend les choses en main.

Critique

La première chose que j’ai à dire, c’est qu’on voit venir le twist final à partir du tiers du film. Ça surpend pas vraiment, donc. Comme tout le film, d’ailleurs.
Les personnages sont vraiment plats. Y ont aucune profondeur – malgré la chicane de couple ploguée au début pour donner un peu de texture aux personnages. Pis la stagiaire Sara, elle est juste là pour pouvoir mettre un meurtre de plus dans le film. Les acteurs sont pas vraiment bons, mais je les blame pas, avec un script demême. On y croit pas, pis on se fout pas mal de ce qui peut ben leur arriver.
Malgré tout, on est quand même un peu intrigué par le brouillard weird. La meilleure scène, c’est quand Carmen explore le brouillard pis tombe sur la statue; mais c’est gaché quand elle se met à suinter du sang. Hé oui.
Pis l’espère de culte bizarre, ça non plus on y croit pas. C’est trop cliché, pis les acteurs ont pas l’air à l’aise dans les costumes d’évèques du Moyen-âge. L’arrivée dans le village aussi est clichée : la classique population qui dit rien pis qui a l’air de pas aimer les étrangers, tout ça filmé avec les plans classiques du genre.
Les réactions des personnages ont aucun sens. Quel journaliste paye de sa poche un voyage en Pologne pour enquêter sur une affaire qui revient à la police ? Dans le film, y disent que la police s’en crisse, comme si ça avait plus de sens demême. On va passer outre la détermination stupide de Carmen malgré le fait que les locals veulent crissement pas qu’y restent – c’est normal dans un film d’horreur. Ce qui est weird, c’est la scène où y trouvent le cadavre du gars disparu avec un masque en métal pogné dans face : personne choque de trouver une pile de cercueil pleins, pis même que Carmen essaye d’enlever le masque en tirant dessus. Ça a aucun sens : 1. Des cadavres, c’est dégueux, pis personne voudrait toucher à ça; 2. Une pile de cadavre, dans un trou de la campagne polonaise, alors qu’on enquête sur des disparitions bizarres, c’est supposé faire chocker. Mais pas eux. C’est à peine si y disent « Fuck, on est dans marde. »
Les masques cloutés sont un hommage à Black Sabbath de Mario Bava, mais ça fait un hommage un peu insultant.
Les hallucinations de monstres sont pas trop mal, quoique vraiment pas justifiés : pourquoi Carmen, qui est possédée par un démon, voit des monstres, qui sont en fait des gentils religieux qui protègent le monde contre les démons ? Je le sais pas. Pis les sauts du début, quand le disparu apparait dans la chambre, ont aucun rapport avec le reste du film.
Une affaire gossante : comme le film se passe en Pologne, les locals parlent polonais. Sauf qu’y parlent polonais avec un accent américain. Ça commence à me taper solidement sur les nerfs que les producteurs américains prennent jamais du monde qui parlent pour vrai les langues étrangères; juste dans X-men : first class, y a du faux allemand, du faux espagnol pis du faux français. Come on.

Analyse

En gros, c’est une variante du mythe du paradis perdu : Ève qui brave un interdit pour satisfaire sa curiosité, Adam qui est contre l’idée mais qui le fait pareil, tout ça suivi par une punition terrible. Dans le film, Carmen insiste pour continuer son enquête, Marcus répète que c’est épais pis tout le monde finit par être puni. Comme dans Splice. Mais ça, c’est platte.
J’aime mieux voir tout le film comme la symbolisation d’une rupture amoureuse. Au tout début du film, Marcus reproche à Carmen de consacrer trop de temps à sa job, pis de jamais penser à lui. Elle répond « That is enough. » pis lui « Yeah, it’s enough. I’m out of here. », pis y sort en claquant la porte. Tout le reste du film, c’est Marcus qui sacre son camp. Carmen y dit qu’elle veut aller en Pologne avec lui pour régler leurs problèmes. Lui y suit Carmen – qui a acheté les billets avant d’en parler à son chum – en Pologne, où la marde pogne solide. Évidemment, Marcus y reproche de les avoir mis dans marde, pis y a raison. À un moment donné, Carmen avoue qu’elle a fait une erreur pis que c’est de sa faute. Sauf que Marcus a l’air de s’en crisser. Aussi : le polonais qui leur court après ressemble à Marcus : blond pis costaux. Y a comme un lien entre les deux personnages : le polonais se bat contre Marcus pis plus loin, les deux sont face à face à travers une porte fermée : le plan montre tour à tour leurs faces. Le parallélisme est clair. Les deux personnages représentent le discours intérieur de Marcus : d’un côté, le gars qui veut rester avec sa blonde (donc la sauver); de l’autre, le gars qui est écoeuré pis qui veut crisser son camp (la tuer). C’est encore plus clair à la fin, quand Carmen devient un démon – ça peut pas être plus explicite, surtout que Marcus aide les polonais à y donner le coup fatal. Y se retrouve tout seul, pis son break-up est fini.

Verdict

Pas recommandé. Les acteurs sont pas le yable, la réalisation sloppy, la fin prévisible pis les personnages pas développés. Y a pas grand-chose de bon dans The shrine.

Tucker & Dale vs Evil

juin 9, 2011

Réalisation : Eli Craig
Scénario : Eli Craig pis Morgan Jurgenson
Pays : Canada
Sortie : 2010

Depuis sa présentation à Fantasia en 2010, j’ai juste entendu des bons commentaires à propos de Tucker & Dale. Sur Imdb, même affaire. Je trustais pas trop le film, surtout avec son scénario basé sur un malentendu, mais je l’ai regardé pareil, au cas où.

Résumé

C’est l’histoire de Tucker pis Dale, deux gentils rednecks canadiens qui partent en voyage de pêche dans leur shack ché pas où. Mais une gang de college kids se retrouvent dans le shack d’à côté, pis pour tout plein de raisons, y sont sûrs que Tucker pis Dale sont des rednecks dangereux à la Texas Chainsaw Massacre ou Two thousand maniacs. Mais vingt an plus tôt, une gang de jeunes a été tuée par des hillbillies sans pitié. Pendant la nuit, les jeunes vont skinny dipper. Une des filles glisse sur une roche pis se pète la tête. Tucker pis Dale vont la sauver de la noyade pis y veulent la ramener à ses amis en criant « We got your friend ! » Facque les college kids commencent à sérieusement choker. C’est là que le preppy de la gang décide d’aller récupérer son amie pis que le preppy devienyt psycho.

Critique

Étonnement, l’idée du quiproquo fonctionne ben. Eli Craig essaye pas de nous faire croire au scénario, y veut juste nous faire rire en mettant les personnages dans des situations crissement invraisemblables, comme le nid de guêpe pis la chainsaw. Facque ça nous dérange pas que les jeunes meurent tout le long du film de façon pas rapport. Certaines situations sont crissement drôle, comme quand Dale explique au policier que les jeunes se sont suicidés sur leur propriété. Mais le côté comédie du film est pas constant : y a des fucking bonnes jokes, mais y en a aussi des trop faciles qui marchent pas vraiment. Mais overall, les bonnes jokes valent la peine de se taper les moins bonnes.
Du côté du gore, c’est quand même réussit. Pas des gros plans à la Fulci, mais plutôt des grosses effusions de sang qui splashent à la Kill Bill. Mais, surtout, des morts crissement drôles pis inventives. La scène où Tucker essaye de retenir le « college kid » pour pas qu’y passe dans le woodchipper.
Les deux acteurs incarnent ben les personnages pis réussissent à les rendre sympatiques pis toute. On finit même par les trouver cutes. Les autres acteurs font leur job correctement.
Mais là où ça se gâte, c’est vers la fin, quand l’étudiante en psycho tombe en amour avec Dale en surpassant les stéréotypes pis toute. À ce moment-là, ça devient un peu niaiseux pis presque moralisateur. C’est sûr que le message est positif, mais c’est trop appuyé.

Verdict

Recommandé. C’est pas la meilleure comédie d’horreur, mais c’est plein de bonne volonté pis y a des crisses de bonnes jokes. Les personnages sont attachants pis les quiproquos sont comiques. Le gore est cool, mais la fin est un peu décevante pis certaines jokes tombent à plat. Mais ça vaut la peine de le voir.

Sous-humain (Subhuman)

mars 15, 2011

Réalisation : Mark Tuit
Scénario : Mark Tuit
Pays : Canada
Sortie : 2004

J’ai eu ce film-là en cadeau. Un maudit beau cadeau. Juste à voir la pochette, on sait que ça va être un navet olympique. Juste pour dire, le seul trailer sur Youtube est en allemand.

Résumé

Un couple en auto, Ben pi Julie, frappe Martin, un gars fucké, Martin, qui leur dit de pas l’emmener à l’hôpital. Vu que Martin s’éternise au toilettes, Ben va voir pi le trouve avec une aiguille plantée dans le bras. En reprenant connaissance, Martin cale une couple de shots de Jack Daniel’s pi y demande à Ben d’aller y acheter de la dope, pi à Julie d’aller chercher des pills à la pharmacie. Y commencent à regretter un peu d’avoir amené cet hostie de fucké-là chez eux. Surtout que Martin se met à leur raconter des conneries à propos de vampires-parasites qui sont undercover partout dans le monde pi qui menacent la race humaine. Maintenant que Ben pi Julie s’en sont mêlé – Martin est un tueur de vampires, eux aussi y sont dans la marde. En revenant de la pharmacie, Julie se fait suivre par un vampire, mais Martin règle le problème en le décapitant. Y explique ensuite à Ben pi Julie qu’y va falloir qu’y se battent pour leur vie maintenant qu’y connaissent l’existence des vampires. Sauf que Julie se fait infecter.

Critique

C’est un vrai de vrai nanar. C’est pourri du début à la fin, pi dans tous les aspects, des dialogues au montage, en passant par les effets spéciaux pi le cadrage. Mais c’est tellement drôle.
J’ai vraiment trouvé étrange de voir sur Imdb des critiques positives de Subhuman. La plupart disent que l’histoire est originale pi que le manque de budget empêche le film d’être vraiment bon. Fuck off. C’est pas juste un manque de budget qui rend le film ridicule, parce qu’un manque de budget excuse pas un scénario sans queue ni tête, ni des dialogues tellement ridicules qu’on se demande si c’est fait exprès, mais ça l’est pas. Le montage est vraiment tout croche, sans aucune réflexion; c’est des bouts de film raccordés ensemble, sans plus. Certaines critiques disent que les dialogues sont bons mais mal rendus par les acteurs amateurs. C’est vrai que les acteurs sont pourris, mais tout à fait faux que les dialogues sont bons. Le personnage principal, Martin, empile les proverbes comme pour prouver que le personnage est intelligent pi très sage malgré son apparente folie. Même qu’à un moment donné, en parlant philosophie avec le soulon du bar du quartier (le gars nomme Platon pi Socrate, that’s it, juste du namedropping), Martin répond : « Tout ce qui précède le XXIe siècle, c’est de la merde. » On dirait vraiment que Mark Tuit voulait faire un personnage de gars trop tough à la Machete, mais c’est raté parce que c’est juste des clichés :

« – Qu’est-ce que je t’apporte à boire ?
– La même chose que lui.
– C’est pas pour tout le monde. Ça décaperait la peinture du comptoir.
– Alors, donne-moi en un double. »

Dans ce genre là, toute le long. Sans oublier que Martin cale une couple de shooters par scène. Pi quand Martin explique sa situation à Ben pi Julie, la scène dure au moins 10 minutes, pi ça tourne en rond en tabarnaque. Martin reste trop vague – c’est normal, quand le scénariste veut faire planer le mystère – mais ça s’éternise en crisse. Martin se fâche après le couple parce qu’y comprennent pas mais y est vraiment pas clair dans ses explications. Pi une fois qu’on a compris, ça a pas plus de sens. Si y a des vampires partout dans le monde, pi qu’y sont si dangereux, pourquoi on est en danger juste si on connait leur existence ? Pi pourquoi l’héroïne peut aider à passer au travers d’une vie de chasse au vampire ? C’est quoi la patente que les infectés ont dans leur trachée ?
Vers la fin du film, Martin laisse le couple avec un vampire attaché devant eux. Y leur donne une heure pour le tuer – c’est leur initiation. Facque y va au bar parler avec le dude de tantôt. Y revient à l’appart, mais Julie s’est fait infecter. Y dit à Ben qu’y y donne une heure pour la tuer. Facque y retourne au bar. Pi y revient à l’appart. Ainsi de suite, genre quatre fois. Ça a juste pas de bon sens.
Pi les acteurs, sérieux, j’en revenais pas. Ben, qui est le personnage principal – avec Martin, est le pire acteur au monde, pi même dans l’univers. Même moi j’aurais été meilleur, pi c’est pas une figure de style : j’aurais été meilleur. Pi pourtant chu à chier. Tout le long y joue sa face de surprise pi ses intonations, du moins dans la traduction française, sont tellement ratées qu’on y croit pas.
C’est pas tout, mais j’ai pas envie de m’éterniser là-dessus, encore moins de trouver un deuxième degré.

Verdict

Recommandé, vivement, mais juste pour les nanarophiles. Du calibre de Troll 2, voire pire. Dans le genre film pas bon qui s’avère être un excellent divertissement, on fait pas mieux.

Splice

décembre 3, 2010

Réalisation : Vincenzo Natali
Scénario : Vicenzo Natali, Doug Taylor pi Antoinette Terry Bryant
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

La bande-annonce m’avait turné off, même si, je sais pas trop pourquoi, mais j’aime ben Andrian Brody – ça doit être à cause du Pianiste. Anyway : la créature me plaisait pas. Elle était trop humanoïde, ou je sais pas. Mais j’ai entendu des bons commentaires, pi j’ai décidé d’y donner une chance.

Le trailer annonce un film d’horreur/suspense, mais c’est pas vraiment ça. Le couple de chercheur essaye de créer des genre de bibittes moitié animales moitié végétales qui pourraient produire des tissus pi des enzymes pour la recherche en médecine. Le résultat, c’est deux genres de grosses limaces laides. Mais leurs recherches sont pu subventionnées, facque y décident de continuer de façon clandestine – ce qui est pas tant une bonne idée. Y veulent utiliser de l’ADN humaine dans l’expérience, ce qu’y font. Mais la créature se développe plus vite que prévu, pi la fille veut pas la tuer. Elle dit que c’est pour ses recherches, mais au fond, on sait que c’est parce qu’elle trouve que la bibitte est cute. Plus ça va, plus elle s’attache, pi plus la créature, nommée Dren, se développe. Y la cachent dans un sous-sol de labo de recherche pi font des tests psychologiques. Finalement ça devient dur de s’en occuper pi y l’emmenent à la campagne, dans la ferme de la mère de la fille. Mais Dren en vient à avoir des désirs sexuels pour Adrian pi à trouver que la fille est trop méchante avec elle. Dren est en crise d’adolescence pi se pousse dans la nature.

Le problème, avec Splice, c’est que, dès le début, on y croit pas, à leur histoire. Ni aux personnages. Les deux scientifiques sont montrés comme trop cool pi fashion. Y font leur recherche en écoutant du gros techno sale pi toute. Ensuite, quand y décident d’utiliser l’ADN humain, Adrian est un peu réticent. Mais, poussé par sa blonde, y accepte de continuer l’expérience. C’est Adam et Ève remasterisé. La fille qui veut franchir la limite établie par Dieu pi qui entraîne l’homme dans ses niaiseries. Je pensais qu’on avait fait du chemin depuis la Genèse, mais pas vraiment. Ça m’a fait chier. Les deux scientifiques sont tellement cons, pi leurs réactions sont tellement pas réalistes qu’y font juste nous enerver. Pi la créature, on sait pas trop pourquoi, mais plus elle vieillit, plus elle ressemble à un être humain. Tout ça pour arriver, à la fin, à être une chicks pas de cheveux pi avec un genou de plus dans chaque jambe.
Mais c’est pas un film d’horreur. C’est plus une réflexion sur ce qu’on a le droit de faire, au point de vu moral pi éthique. En fait, non. Ça, c’est ce que ça aurait dû être. À la place, c’est juste mauvais. Les développements psychologiques sont pas le yable. La fille, à la moitié du film, vire un peu psycho pi fait un powertrip. À un moment donné, on réalise qu’elle voulait pas d’enfant parce qu’elle avaut peur d’être contrôlante pi dominatrice comme sa mère. Pi c’est pour ça qu’elle voulait pas tuer Dren. Ok… ça aurait pu sauver le film mais son pétage de coche va pas assez loin.
Pi c’est tellement prévisible que c’en est triste. C’est impossible de pas voir venir le changement de sexe de Dren. C’est souligné à gros traits quand ça arrive aux limaces du début. Pi à la toute fin, mon dieu, la fille est enceinte. Pas très surprenant.
Malgré tout ça, y a des flashs de qualité dans ce film-là : quand les deux limaces s’entre-tuent pendant la conférence pi que le sang gigle sur tout le monde, quand la fille attache Dren à poil pour y amputer le dard qu’elle a dans sa queue pi quand Adrian fourre avec Dren. Ça met infiniment mal à l’aise.

Verdict : pas recommandé. Ça vaut pas la peine. La ratio bon stock / mauvais stock est pas assez élevé. C’est pas crédible.