Thirst

Réalisateur: Park Chan-Wook
Scénario: Seo-Gyeong Jeong, Park Chan-Wook
Sortie: 2009

Thirst (Bakjwi en coréen) rentre dans la catégorie des films d’horreur qui sont beaux. Comme l’affiche d’ailleurs.

Park Chan-Wook affirme qu’il s’est inspiré de Thérèse Raquin pour faire Thirst. Je sais pas quoi dire à propos de ça, à part que j’aimerais ça que Zola voit ce film-là.
C’est certain que j’avais des attentes élevées. Le réalisateur de Old boy qui réalise un film de vampires, en plus avec le gars qui joue dans The host; la dernière fois que j’étais énervé demême c’est quand j’ai vu le casting pour Les dangereux. J’ai été comblé, pi encore mieux, surpris. Je suis tombé amoureux de la fille, aussi.
Facque un prêtre qui participe à une recherche sur une maladie fucked-up quelque part en Afrique frôle la mort pi devient un vampire. Tout le monde pense que c’est un genre de super-jésus pi qu’il peut faire des miracles. Il rencontre un ami d’enfance pi sa soeur adoptive dont il était amoureux back in the days. Elle mène une vie à chier en tant qu’esclave de sa mère adoptive. Notre ami vampire fini par la mordre, pi là elle trippe un peu trop à boire du sang alors que le prêtre se donne à fond pour pas commetre des meurtres. Quoiqu’il boit le sang d’un vieux monsieur dans le coma à l’hôpital. C’est pas ben ben mieux. Anywya ils s’aiment encore les deux personnages mais ils ont pas le même point de vue pi ça fuck la patente un peu. C’est original. Ça tombe pas dans les clichés genre l’impossibilité pour un vampire d’aimer une humaine ou blablabla. Elle vire psycho un peu mais elle est encore belle. Les deux personnages réagissent complètement différement. Je sais pas trop pourquoi, mais je trouve ça bon.
Tout le film est comme enveloppé dans un feel de poésie. Les dialogues sont bien ficelés, les images magnifiques pi les scènes évocatrices. On se fait pas chier avec des explications niaiseuses ou des scènes de drama poches. Les plans sont encore très recherchés, très esthétiques. Les scènes gores ont aussi un traitement léché et minutieux. Elles sont un peu dégueuses itou, mais pas trop. Sauf pour ceux qui aiment pas les sucettes pi autres succions de toutes sortes. Il y a beaucoup de sang.

– Ouin mais c’est normal dans un film de vampires!
– Non, t’as pas compris. Beaucoup.
– Ha.

La sexualité est montrée de façon vraiment bizarre mais vraiment réaliste en même temps. Tout le temps dans des contextes étranges. Pi la relation entre les deux personnages est crissement intéressante. C’est pas comme Edward pi Bella, c’est plus complexe pi ambigu. D’ailleurs, les deux acteurs sont parfaits dans les rôles.
Les scènes où ils jouent aux cartes avec la famille sont sicks, la tension sexuelle est vraiment bien représentée. Pi quand le frère meurt, c’est tellement cool comment ils le voient partout après. Ça fait vraiment choker. Ensuite avec la mère ça fait vraiment se sentir mal. Ce bout-là au complet est malade, avec leur appart tout peint en blanc. À travers toute ça, le sang pi le sexe, il y a une bose d’humour étrange à la koréenne. Pi la scène à la fin, c’est pas loin d’être du burlesque. Mais ça reste tellement bon pareil.

Verdict : Ça vaut la peine de le voir pour la scène de la flûte, la scène du carnage, pi celle de la fin.

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