Scream 2

Réalisation : Wes Craven
Scénario : Kevin Williamson
Pays : États-Unis
Sortie : 1997

J’ai récemment été crissement surpris par la qualité de Scream, peut-être le seul film de Craven que j’ai aimé. Justement, comme je me demandais si les deux suivants étaient bon eux-autres aussi, ben le 2e passait à Cinépop, le poste qui a la programmation la plus hétéroclite au monde. Je l’ai regardé sans m’attendre à rien. Je vous rappelle l’histoire :

Deux ans après le premier, le film Stab – basée sur le livre de Gale Weathers, la journaliste bitch – est à l’affiche. Pendant la projection, un couple se fait tuer dans le cinéma. Dewey vient dire à Sidney de faire attention pi toute. Pendant ce temps-là, les meurtres continuent. Sauf que Cotton, le gars qui a fait un an de prison à cause du témoignage de Sidney, ben y sort de prison. Là, comme dans le 1er, tout le monde est suspect, surtout, encore, le chum de Sidney. Gale pi Dewey se réconcilient pi décident de travailler ensemble pour trouver le tueur.
J’ai vraiment aimé le film Stab, remaké avec d’autres acteurs. Bonne idée, surtout le bout avec Luke Wilson. Pi ensuite, la scène où y sont dans une classe pi qu’y parlent de films d’horreur pi qu’y disent que toutes les suites sont mauvaises – ben cette scène-là est réussie. Le débat sur la responsabilité citoyenne des films d’horreur est encore d’actualité – hé oui.
Comme dans le 1er, on apprend à connaitre le groupe d’amis de Sidney, mais y finit par disparaitre tranquillement à mesure que le film avance.
Encore une fois, on a droit aux règles des suites de films d’horreur :
1. Plus de meurtres
2. Des meurtres plus élaborés
J’avoue que chu crissement triste que ce personnage-là soit mort. C’est comme faire mourir C3-PO, ça se fait pas.
Craven réussit à nous faire peur pi à nous faire rire en même temps. C’est impossible de pas faire une couple de sauts. Pi je dois dire que la scène de la pièce de théâtre – crissement trop élaborée pour une pièce étudiante – était assez creepy, avec les masques pi la psalmodie pi toute. D’ailleurs, le prof de théâtre trop compréhensif pour Sidney, y m’a fait tripper.
Pour les meurtres, c’est un peu décevant. Pour être franc, à part la pine de métal dans tête du policier, y a pas grand-chose de vraiment troublant. À la fin, quand le tueur fait croire à Sidney que son chum est complice pi qu’elle le croit, mais que finalement c’est pas le cas pi que son chum se fait tuer, ça, c’est quand même bad.
Facque après avoir soupçonné Dewey, la fille blonde pi bizarre de la fraternité, Cotton, le chum pi Gale, ben j’ai ben dû me rendre à l’évidence que c’était personne de c’te gang-là, le tueur. J’me suis encore faite avoir, comme un cave. Mais c’est ça qui rend ça le fun.
J’ai adoré la scène finale avec ses revirements de situation incroyables. Deux personnages qu’on soupçonnait pas, Gale qui reçoit une balle dans le torse pi qu’on croit morte mais finalement on apprend que la balle a ricoché sur une de ses côtes, Cotton qui se pointe à la dernière minute pour sauver Sidney, qui change d’idée pi qui rechange d’idée pour finir héros du jour, Dewey qui est pas mort, pi toute, blabla, etc.

Verdict : Recommandé. Aussi bon que le premier. Le métadiscours est aussi bon.

Confidence : je commence à avoir hâte au 3e.

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