Night of the demons (2010)

Réalisation : Adam Gierasch
Scénario : Adam Gierasch pi Jace Anderson, pi Joe Augustyn pour le scénario original
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Je sais pas trop où mais j’avais entendu des bonnes reviews de ce film-là. Avec un titre demême, c’était clair que ça allait pas être un chef-d’œuvre pi que ça allait pas se prendre au sérieux. C’est ça que j’espérais. Je tiens à dire que j’ai pas vu l’original pi que je savais même pas qu’y avait eu un, original.

C’est l’histoire de jeunes adultes qui vont faire un gros party le jour de l’Halloween dans un vieux manoir où, évidemment, y a déjà eu des meurtres pi toute. Finalement la police se pointe, pi crisse tout le monde dehors, sauf nos personnages principaux. Parmi ceux-ci :
– Une cochonne
– Une fille plus sérieuse mais pas platte non plus
– Deux gars buzzé pi épais
– Une fille weird qui trippe trop sur le macabre
– Un dealer de drogue pas crédible
En cherchant où y avait lancé sa dope quand la police est arrivée, le dealer trouve, au sous-sol, une pièce condamnée. Évidemment encore, y décide d’entrer. Ça tombe ben : y a 7 cadavres qui sont là depuis un maudit boutte. (Ceux qui sont wises vont comprendre que eux aussi, y sont 7.) Là y a une chicks qui décide de voler la dent en or d’un squelette, mais elle se fait mordre. Pi peu à peu, elle devient un démon. Pi elle contamine les autres, sauf la fille sérieuse, qui part sur un killing spree pi qui s’en sort indemne.
La première scène du film est géniale : un genre de pastiche en sépia d’un vieux film des années 20, avec pas de dialogue pi des panneaux qui montrent les répliques. C’est une fille qui se sacre un nœud coulant autour du cou pi qui s’enligne pour se crisser en bas d’un balcon. Y a un gars qui veut l’empêcher mais elle se pitche pareil pi le choc la décapite. Ça donne le ton en esti. Là, je dois avouer que mes attentes étaient assez élevées.
Après, ça se calme. L’intro pi la présentation des personnages sont très classiques pi nous montrent les même stéréotypes que d’habitude. Mais les deux gars buzzé sont quand même sympathiques parce qu’y tirent du paintball sur un gars qui a volé le sac de bonbons d’un ptit gars. Faut montrer le bon exemple.
Finalement le party est pas vraiment nice, pi les dialogues sont pourris. C’était peut-être fait exprès, mais j’ai des doutes parce que c’était même pas drôle. J’ai trouvé que pour une fois, la raison pour laquelle les personnages finissent par trouver une pièce secrète était paspire. Pour de la drogue, on comprend.
Mais c’est long en crisse avant que les démons arrivent. Finalement, quand la marde commence à pogner, c’est pas si bon. Ni drôle. Le gore est pas vraiment malade. Pas assez exagéré, mettons. C’est genre trop attardé pour qu’on prenne ça au sérieux mais pas assez pour qu’on trouve ça drôle. Genre : la fille en voit de devenir un démon qui se rentre un lighter dans le mamelon pi qui le ressort par la schnoute. C’est agréablement weird mais tellement mongol qu’on rit pas pi qu’on trouve juste ça bizarre. Ça pi les tentacules qui sortent des mamelons comme dans Species.
Ici, je tiens à donner un big up à l’explication du phénomène démoniaque : y aurait une malédiction qui fait que ls démons sont emprisonnés jusqu’à ce qu’y puissent s’incarner dans 7 corps le même soir d’Halloween. Fallait le faire, quand même. Facque tout le monde se fait tuer par les démons qui volent partout. Sauf la fille principale, qui décide d’arrêter le niaisage pi de tuer les démons.
Finalement, comme on s’y attendait, ça finit comme le début. La fille se pend, pi les démons meurent quand le jour se lève. Mais elle est pas morte : elle s’est attaché une corde autour de la taille pour pas s’étouffer. Évidemment, tomber d’un troisième étage avec une corde autour de la taille, ça fait pas mal. Pi elle se pousse comme ça, toute contente. J’aimais mieux qu’elle soit morte.

En passant, j’étais agréablement content de revoir Shannon Élizabeth, que j’avais un peu perdu de vue depuis les American Pie.

Verdict : Overall, ça m’a laissé une drôle d’impression. Un peu comme le Demons de Lamberto Bava. C’est drôle, mais pas tant que ça. Y a du gore, mais pas tant que ça. Pi c’est un peu platte. Chu pas déçu de l’avoir vu, mais je pense pas que je le recommanderais. Sauf pour les gros fans du genre. Le côté on se prend pas au sérieux était pas assez affirmé.

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