Karmina

Réalisation : Gabriel Pelletier
Scénario : Ann Burke, Yves Pelletier, Gabriel Pelletier pi Andrée Pelletier
Pays : Québec
Sortie : 1996

J’avais pas tout-à-fait un bon souvenir de ce film-là quand j’ai décidé de le réécouter l’autre fois. C’est un pionnier, quand même, dans la production d’horreur québécoise. Pi quelqu’un m’avait dit, en Belgique, que c’était fucking bon, Karmina. Facque j’y a donné le bénéfice du doute pi chu allé le louer. Comme le trailer est introuvable sur internet, j’ai mis la seule scène du film que j’ai trouvé :

Facque c’est l’histoire de Karmina, une jeune vampiresse, qui s’échappe du château de ses parents en Transylvanie pour aller rejoindre sa tante à Montréal, qui y donne une potion pour devenir humaine. Là elle découvre plein de sensations qu’a connaissait pas, comme la douleur pi l’amour. Classique. Mais bon, dans une comédie d’horreur, on demande pas le scénario le plus original au monde.

J’ai même pas fini de l’écouter. Les jokes sont tellement grosses pi exagérées que c’est pas drôle pantoute. Même le vampire de Yves P. Pelletier est poche. Un humour d’attardé. Dans la scène du début, dans le banquet en Transylvanie, le roi vampire arrête pas de crier ben fort pi c’est supposé être drôle. C’est ce genre d’affaires-là qui m’ont turné off.
C’est peut-être juste que j’aime les comédies d’horreur qui jouent sur la subtilité, dans le sens qu’on sait pas trop si c’est sérieux ou pas pi c’est ça qui fait rire. Comme dans Drag me to hell, mettons. Ou Piranha 3D. Dans Karmina, les jokes sont loin d’être subtiles.
Mais quand même, j’ai aimé le côté sombre pi vraiment dépravé de Montréal pi du monde que Karmina rencontre. Toute est sale pi un peu dégueu. Ça donne une bonne atmosphère au film.

Verdict : pas recommandé. C’est trop attardé.

Laisser un commentaire