Uzumaki pi Gyo, par Junji Ito

Junji Ito est un auteur japonais de mangas d’horreur. Il en a publié une couple mais les seuls que j’ai trouvé sur Internet c’est Uzumaki et Gyo. Ils sont disponibles sur http://www.onemanga.com.

Uzumaki

Publication : 1998

En gros, c’est un gars pi sa blonde qui se rendent compte que leur ville est envahie par la spirale, qui est ici présentée comme une forme maléfique. Le monde commence à être obsédé par la spirale, mais ça empire. Facque on suit Kirie pi Shuichi essayent de pas se faire contaminer eux-autres aussi. Les 19 chapitres forment 19 tableaux qui s’inscrivent dans le même univers : celui des spirales. On voit du monde se transformer en gros escargots laites, des pustules en spirales qui poussent sur le corps, la fumée du crématoire qui s’envole en spirale, des femmes enceintes qui utilise des vilbrequins pour sucer le sang du monde, pi d’autres affaires demême.

Gyo

Publication : 2001-2002

Des poissons avec des pattes sortent de la mer pi envahissent le Japon. Avec eux arrive une odeur horrible de pourriture. Tadashi pi sa blonde Kaori au requin qui leur coure après dans leur maison pi se poussent à Tokyo, où c’est encore safe. L’oncle de Tadashi est un scientifique; il met la main sur un spécimen de poisson marchant pi il découvre que les pattes sont en métal pi que le poisson est en train de se décomposer. Toute ça lui rappelle que son père, qui était scientifique pendant la guerre, avait travaillé sur un projet d’arme pseudo-bactériologique : un germe qui tue les être vivant pi qui fait sortir un gaz puant par la bouche pi le péteux. Mais là les poissons envahissent tout le Japon, pi des humains se font contaminer par le germe. C’est pas mal ça. Le manga compte 19 chapitres qui forment un tout, une seule intrigue.

Dans ces deux mangas-là, on retrouve l’esprit fucked-up pi tordu des japonais. Les intrigues sont vraiment bizarres (des fucking poissons qui marchent ou ben des cheveux en spirale qui se battent pour l’attention des gens) pi les images mettent sérieusement mal à l’aise. Quand je le lisais, parfois je pouvais pas m’empêcher de grimacer comme je le fais quand je vois du bon gore dans un film. Le noir en blanc empêche vraiment pas de montrer du dégueux. Ito réussi à nous faire croire à ce qu’il raconte : son requin sur des pattes de métal fait peur, alors qu’il aurait facilement pu être juste ridicule. Il réussi à trouver des moyens pour écoeurer le lecteur qui sont très efficaces. Facque, big up.

Le problème, c’est le scénario pi les dialogues. Des fois, ça niaise pi c’est un peu trop long. Dans Uzumaki, on est intrigué au début mais assez vite le mystère laisse place à des péripéties plus ou moins enlevantes. Mais c’est dans Gyo que les lacunes sont les plus évidentes : l’auteur c’est pas cassé la tête. Il a besoin de quelqu’un qui examine les poissons : l’oncle de Tadashi est un scientifique. Il a besoin d’expliquer l’origine des poissons : le père de l’oncle de Tadashi a élaboré le projet pendant la guerre. C’est facile, un peu.

Mais le point fort de Junji Ito, c’est sa capacité à déstabiliser le lecteur. Il réussi tout le temps à nous surprendre, soit avec des images horribles ou ben des idées dégueuses. Quand Tadashi se retrouve dans le cirque dans Gyo, on se dit vraiment What the fuck? C’est pas du déjà-vu pi ça fait du bien de voir dequoi de nouveau, parce que c’est plutôt rare dans le monde de l’horreur.

Verdict : malgré les problèmes de scénarios, ça vaut la peine de tchèquer ça, parce que c’est vraiment fucked-up.

Ça, c’est une image du film Uzumaki, sorti en 2000. À part ça, le film est pourri. Faut lire le manga.

2 Réponses to “Uzumaki pi Gyo, par Junji Ito”

  1. Coblecain Says:

    Le maître de l’horreur à mes yeux.

  2. gabriel Says:

    arrête de parler comme un gland, c’est ridicule


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