Resident evil : Afterlife

Réalisation : Paul W.S. Anderson
Scénario : Paul W.S. Anderson
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Avant de commencer, je tiens à préciser que pour moi, la série Resident evil est un genre de guilty pleasure, le genre d’affaire que j’aime ben sans trop savoir pourquoi. Facque quand j’ai vu qu’y était sortit en 3D, chu allé le voir sans avoir vu ni l’affiche (grotesque), ni le trailer (rebutant). L’argument Mila Jovovich était suffisant. Sérieux, je sais pas à quoi je m’attendais :

Facque Alice se pointe à Tokyo pour nicker le méchant de Umbrella qui ressemble étrangement à Neo, sauf qu’y réussit à y injecter un genre de vaccin qui tue les cellules T (qui font que Alice est trop forte pi qu’elle a des pouvoirs psyhiques). Facque a perd ses pouvoirs. A se pousse quand même pi pogne un avion pour l’Alaska, où y aurait une base de survivant, Arcadia. Mais y a rien, sauf son amie Claire qui était là dans le 2e (ou le 3e, j’ai perdu le compte). Mais Claire est amnésique. En retournant à L.A., y trouvent une gang de 5 personnes qui vivent ans une prison à sécurité maximale. Mais l’avion a juste 2 places pi la marde pogne. Faut trouver une autre façon de sortir, parce que les zombies ont creusé des tunnels. Y a aussi un gros zombie-bourreau avec une grosse hache-marteau qui sort de nulle-part pi qui décrisse la clôture dla prison. À travers toute ça, Claire retrouve son frère pi la gang découvre que Arcadia c’est un porte-avion pi qu’y est juste à côté de L.A. Y se rendent là, trouvent personne pi finissent par se battre avec le pseudo-Neo du début. Pi là, quand y pensent que c’est finit, ben ça l’est pas pi Umbrella Corp. rapplique avec une cinquantaine d’hélicos. Générique.

Ça commence à Shijuku à Tokyo, tsé la huge intersection où Réal Béland est allé jouer au hockey-balle dans Les voisins Dhantsu. Dans tout le monde qui marche avec des parapluies, y a une fille (une collégienne, évidemment) qui bouge pas. Le travelling le long de ses jambes m’a vraiment permit d’espérer voir dequoi de paspire. Mais jme suis fourré en hostie. La scène de bataille avec les 15 Alices dans le complexe de Umbrella Corporation sous la ville de Tokyo est incroyablement poche. À chier, platte, ridicule. C’est là que j’ai compris que le film allait être long. Les scènes d’action sont tellement mauvaises que c’en est triste. Les ralentis crissement trop longs rendent ça platte, pi les combats sont fucking pas originaux.
Les acteurs sont poches poches poches. Leurs rôles sont pas crédibles pi leurs répliques pitoyables. Y a des personnages qui servent strictement à rien : on s’attache pas à eux pi y meurent crissement rapidement, sans que ça nous fasse de peine. Mais le pire, c’est le gros monstre qui ressemble étrangement à celui de Silent Hill. On sait pas y arrive d’où, on sait pas c’est quoi, ni c’est qui pi quessé qu’y fait là. Y reçoit des balles dans tête mais y crève pas. Pi finalement, Alice y tire dans tête pi elle explose, on sait pas pourquoi. Y était juste là pour être là, sans rien apporter au scénario. Sans parler du gars de Umbrella.
À part de ça, y nous prennent pour des imbéciles : y font ben attention pour toute expliquer au spectateur pour pas qu’y ait besoin de réfléchir par lui-même. Facque Alice fait un vidéoblogue pi à nous raconte toute toute toute ce qu’on doit savoir pi ce qu’a pense pi ce qu’a va faire.
Y a vraiment une surutilisation de googlemap pour zoomer pi des plans en 3d sec pour montrer le complexe souterrain de Umbrella.
Dans les 25 dernières minutes, y a des chiens zombies dont la tête s’ouvre en deux comme une mâchoire, le boss dla fin qui a les yeux rouges mais on sait pas ce que ça change pi au moins 4 revirements de situations (péripéties selon Aristote, qui, en passant, aurait trippé à voir ce film-là) en plus de 4 fausses fins.
Pendant toute ce temps-là, la trame sonore nous casse les oreilles avec du gros techno sale qui est supposé fitter avec l’action. Mais non, c’est juste désagréable.
Pi le 3D : normal. Comme tous les autres films en 3D que j’ai vu. On reçoit des projectiles dans face pi on tombe de crissement haut à un moment donné. Le 3D, ça a jamais été ben malade, peu importe le film.
Seuls points positifs : les plans en Alaska. Faut dire aussi que ça aurait été difficile de les rater. Pi Mila Jovovich, toujours aussi belle. Mais très mauvaise.

Verdict : à éviter. Un sérieux candidat au titre de Pire film pourri 2010.

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