La légende du Val Dormant, par Washington Irving

Titre original : The legend of Sleepy Hollow
Parution : 1820
Nouvelle
35 pages

Irving est aussi l’auteur du fameux Rip Van Winkle, le gars qui s’endort pi qui se réveille 20 ans plus tard. Burton s’est inspiré de The legend of Sleepy Hollow pour son film Sleepy Hollow.

« Alors qu’ils arrivaient au sommet d’une butte, et que se découpait contre le ciel la silhouette du cavalier – gigantesque, il était emmittouflé dans une cape –, Ichabod sentit son sang se glacer dans ses veines quand il découvrit que l’homme n’avait pas de tête ! »

En gros, c’est l’histoire d’un enseignant supersticieux, Ichabod, qui tombe amoureux de la plus belle fille du village, aussi convoitée par un douchebag genre Gaston dans Beauty and the Beast, Brom l’Osseux. Après une soirée passée chez sa chicks avec tout le village à se raconter des histoires de fantômes pi toute, Ichabod prend la route tout triste parce qu’y s’est fait rejetté. Sur le chemin du retour, y voit un grand cavalier qui le suit. Y remarque qu’y a pas sa tête sur les épaules pi qu’y la traine sur sa selle. Y finit par y lancer dessus. Ichabod crisse son cmap pi revient pu jamais à Sleepy Hollow.

Ça ressemble pas mal aux contes québécois de la même époque, genre canot volant pi bête à grand’queue. Ça met en scène la vie de village pi des personnages typés. On a affaire ici à un fantastique désamorcé, parce qu’on comprend à la fin que le cavalier pas de tête, c’était Brom qui voulait faire une joke à son rival. Le film de Burton a repris l’anecdote mais a pas mal changé l’histoire.

Étant un fan du film, je m’attendais à quelque chose de nice de la nouvelle, mais j’ai été déçu. Y a pas grand-chose à tirer de cette histoire-là, à part que c’est une légende locale mise sur papier par Irving. On a le droit à une morale dans les dernières lignes pi à pas vraiment de deuxième niveau à creuser.

Verdict : Pas recommandé. Un long build-up qui tombe à plat. Une anecdote, sans plus.

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