A nightmare on Elm Street (1984)

Réalisation : Wes Craven
Scénario : Wes Craven
Sortie : 1984

J’avais jamais regardé le 1er Freddy, pour la bonne raison que j’ai vu, un jour, Freddy 6 ou dequoi demême, pi que ça m’a enlevé toute envie de regarder le premier. Mais bon, le remake sort cette année pi c’est supposé être un classique pi toute. Facque je l’ai regardé. Aide-mémoire :

Sérieux, c’est pas ben ben bon. Je comprends que ça a pu faire peur à une génération pi blabla, mais à part me faire rire, ça a pas eu beaucoup d’effet.
La première scène est cheezy à souhait, avec Fred qui patente ses gants griffus en râlant bizarrement, pi ensuite le titre apparait en rouge pi les griffes déchirent une toile ou je sais pas quoi. Pi là la fille habillée en robe de nuit (qu’on portait encore dans les années 80 on dirait) court à travers des passerelles rouillées pi des valves qui laissent échapper du gaz qui fait peur, probablement. Mon boutte préféré c’est quand je me suis rendu compte que Johnny Depp joue là-dedans, avec sa coupe de cheveux de malade. Mais il est pas tout seul à pas être crédible, il est backé par la distribution au grand complet. J’ai toujours pas compris pourquoi l’actrice principale avait un monosourcil. Le film a tu été tourné avant que notre sens moderne de l’esthétisme? Parce qu’elle bat pas des records, la pauvre fille persécutée par Freddy. Faut dire que le linge de l’époque aide pas les acteurs dans leur travail. Johnny Depp joue un adolescent cool, pi on le voit avec un chandail bédaine pi des joggings rentrés dans ses bas. Les choses changent vite en 26 ans. Bon ça va faire pour chialer contre la mode des années 80 (qui, lentement mais sûrement, revient à la mode aujourd’hui).
Les dialogues sont pourris, pi on peut pas mettre toute la faute sur les années 80.
Fred Krueger : Sécheresse pure. Tout le long du film, il fait grincer ses griffes sur les murs en riant comme un trisomique. Des fois il parle, pi il dit des calls trop secs. Pi quand il court, c’est vraiment difficile de se sentir menacé. Sa stratégie préférée pour faire peur à ses victimes, c’est se mutiler pi de rire ensuite. Je veux pas faire chier personne, mais le personnage est raté.
Pi les rêves sont tous pareils : quelqu’un s’endort, mais pense qu’il dort pas, pi il se retrouve dans un endroit bizarre pi Freddy lui court après. Ça vient redondant, un peu.
Pi là on apprend que la mère du pichou principal, ben elle a tué Fred avec d’autres mamans du voisinage. Ça c’était paspire.
Le seul point positif du film, c’est les scènes de tuage. La première est terrible : la fille qui se fait trainer jusqu’au plafond en criant pi en se débattant avant de retomber sur le lit tout en sang. C’était sick, ça. Le gars pendu en prison aussi c’est paspire, mais le best c’est Johnny Depp qui disparait dans son matelas pour exploser une quantité de sang incroyable sur les murs pi le plafond de sa chambre. Jusqu’à ce que pichou principal décide de venger ses amis : elle ramène Freddy dans notre monde, mais se rend compte qu’il est pas là. Mais finalement il sort d’on sait pas où, encore d’une manière complètement sèche. Mais Pichou sait ce qu’y faut faire, pi elle dit à Freddy que c’est une merde pi toute, pi Freddy est triste pi disparait en s’évaporant en étoiles bleues. La fin la plus sèche au monde.

Verdict : Freddy a mal vieillit.

Peut-être que le remake va l’aider un peu. Mais j’ai des doutes.

Une Réponse to “A nightmare on Elm Street (1984)”


Laisser un commentaire