The Boogeyman (2023)

octobre 6, 2023

Bon, pas une vraie critique ici, mais quand même, un peu de contenu – c’est tout ce qui compte, à l’image du film dont il sera question : The boogeyman (2023). Perso, j’ai maintenant très peu de tolérance pour un mauvais film, surtout quand c’est un film à gros budget avec un scénario crissement lazy. Ce qui était le cas.

Bref, résumé : un père psychologue et ses deux filles tentent de se remettre de la mort accidentelle de la mère de famille alors qu’une entité qui se cache dans la noirceur les pourchasse, tout ça après qu’un patient de papa psychologue se soit pendu dans un placard au cours d’une consultation surprise.

Je le répète : on trouverait pas un film d’horreur plus generic que ça. On reprend les bonnes vieilles formules sans même essayer de les renouveler.

  1. Scène d’ouverture : une entité suggérée plus que montrée tue une fillette dans sa chambre, pendant la nuit. Ça commence toujours comme ça : avec un meurtre qui préfigure ce qui se passera par la suite, comme si on avait besoin de nous promettre dès le début qu’on va bel et bien écouter un film d’horreur.
  2. Situation initiale : une famille endeuillée (sans joke, c’est toujours ça) cherche à se reconstruire, alors que les relations sont compromises par le deuil. Le père psychologue peine à exprimer ses émotions face à la mort de sa femme (quelle originalité), l’ado frue s’attire les moqueries des obligatoires bullys d’école secondaire (les américains sont obsédés avec les high school bullys), et la fillette est la première à percevoir le monstre, MAIS PERSONNE NE LA CROIT! *Gasp*
  3. Élément déclencheur : un dude qui file clairement crissement pas (pour qu’on comprenne bien qu’il est fou en un coup d’œil) arrive inopinément dans le bureau personnel du père psy (barbe poivre et sel et cardigan brun, évidemment) et lui annonce que ses enfants ont été tués par un monstre; le père sort « subtilement » appeler la police, et pendant ce temps le dude monte à l’étage où l’ado, airpods aux oreilles, se rend compte trop tard de la présence d’un inconnu, qu’elle finit par trouver pendu dans le placard.
  4. Péripéties : sans surprise, on assiste à une belle gradation de scènes creepy, avec des portes qui claquent, des voix rauques qui chantent des comptines et des traces noires qui apparaissent sur les murs. Pour être fair, même si c’est vraiment blend, ça reste quand même épeurant : ma blonde a poussé quelques cris de gorge qui ont eu pour effet de terrifier notre pauvre chienne. Ensuite, on enchaîne sur la nécessaire enquête qui explique un peu les origines du monstre et qui donne à l’ado les outils pour le vaincre éventuellement – des objets légués par le fantôme de sa mère (genre).
  5. Dénouement : full disclosure : on a pas fini le film. La chienne haletait intensément depuis au moins 45 minutes, pis elle savait où se mettre, la pauvre; après qu’elle ait essayé de s’asseoir dans ma face pis de se cacher sous le sofa, on a juste décidé de laisser faire la fin pour éviter qu’elle se tape une crise cardiaque – elle est rendue vieille pis c’est semi une hyperbole. Malgré tout, je peux quand même vous résumer le dénouement : après une lutte physique contre le monstre, vaincu parce que la famille a réussi à travailler en commun, réglant du même coups leurs soucis et faisant enfin le deuil de leur mère, les personnages reprennent une vie normale… mais pour combien de temps?
  6. Shot finale : finalement, le monstre est pas mort. Fin.

Je vous l’ai dit, ma critique serait à l’image du film : lazy.

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