The Amityville horror (1979)

Réalisation : Stuart Rosenberg
Scénario : Sandor Stern, basé sur le livre de Jay Anson, lui-même basé sur les dires de George pi Kathy Lutz
Sortie : 1979

La maison hantée la plus classique, c’est clairement Amityville. En plus, c’est arrivé pour vrai, il parait. Y parait aussi que c’est de la bullshit toute cette histoire-là, que les médias l’ont inventé pi toute. Mais fuck les médias, c’est ben plus le fun demême. C’est quand même à cause de ce film-là que pu personne veut acheter des vieilles maisons pour un prix dérisoire.

Je me demande pourquoi on utilise pu des voix hors champ comme ça de nos jours dans nos trailers. C’est ben plus cool.
Facque pour ceux qui auraient aucune idée de l’histoire de Amityville, voilà : les Lutz achètent une vieille maison coloniale pour un prix incroyablement bas. Mais le problème c’est qu’y a eu des meurtres dedans. Un gars a tué ses frères pi ses sœurs pi ses parents pendant la nuit avec un shotgun, toute ça parce que des voix y ont dit de le faire. Hé oui. Faut pas acheter ces maisons-là. Mais grâce aux Lutz, maintenant tout le monde le sait. Merci ben.
Ça commence de belle façon : un plan de la maison pendant le lever du soleil. Les deux fenêtres du dernier étage se transforment peu à peu en yeux méchants. Pi la petite toune est vraiment creepy.
Ensuite, ça prend pas de temps avant que la marde pogne. Le prêtre qui vient bénir la maison est prit d’un malaise pi tombe ben ben malade. Cette scène-là est cool : les mouches s’accumulent sur les fenêtres pi une voix dit au prêtre de se pousser au plus crisse, ce que le vieux monsieur fait sans trop chialer. Mais les Lutz jouaient dehors pendant ce temps-là, facque ils savent rien. Déjà, on sait que la maison est méchante. On en sait plus que la famille, donc on a peur pour eux, qui restent dans l’ignorance. Classique.
Les dialogues sont plutôt biens, y a rien de trop téteux. Les interactions entre les personnages ont pas l’air trop fakes. Ils font une belle famille, les Lutz. Mais à cause de la maison, des tensions apparaissent. Le papa devient chialeux pi bizarre, la mère parano, la petite fille schizo, le chien méchant. Mais finalement personne est fou pi tout le monde a raison. Anyway.
Ce film-là fait peur. Mais c’est juste des petites affaires : les mouches, le père qui devient un peu fou, le cadran qui change à 3h15, l’ami imaginaire de la petite fille, le prêtre qui est pas capable de téléphoner aux Lutz parce que la ligne coupe. Pi on fait des sauts, mais pas au moment où on s’y attend, ce qui fait encore plus faire le saut. Genre la mère fait la bouffe dans la cuisine, elle entend un bruit, la caméra la suit qui quitte la pièce, finalement y a rien, pi quand elle revient dans la cuisine la petite fille est là, pi c’est là qu’on fait le saut, une fois qu’on pense que c’est correct. Ou ben quand la mère se réveille en criant à 3h15. La scène avec la gardienne dans le placard est de loin la plus épeurante. Vraiment pas nice. J’aimerais pas ça que ça m’arrive.
Mais à un moment donné ça vire moins bon, à peu près quand on se rend compte que le père est un fucking sosie du gars qui avait shotgunné toute sa famille. Pi quand on apprend qu’un sorcier du 16e siècle a habité là avant. Je sais pas, c’est un peu un turn off. J’ai vu ça trop souvent, du monde qui apprennent peu à peu pourquoi leur maison est hantée. Ils finissent toujours pas découvrir que c’est à cause de quelqu’un de pas fin qui a fait quelque chose de pas fin dans leur maison. Ça fait ben plus peur si on savait pas pourquoi ces affaires-là arrivent, y me semble. Anyway.

Verdict : ça a pas trop mal vieilli, sauf pour quelques faces bizarres des acteurs. Le reste est bon, ça fait peur pi ça vaut la peine de le voir.

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