[REC]2

Réalisation : Jaume Balagueró pi Paco Plaza
Scénario : Jaume Balagueró, Paco Plaza pi Manu Díez
Pays : Espagne
Sortie : 2009, mais 2010

La suite est sortie un peu trop rapidement pour que ça soit pas louche. Y a fallu que je voie des bonnes critiques du 2 pour que j’y donne une chance, parce que je me méfiais. J’avais aimé le premier, mais quand même, je voyais pas l’intérêt d’un deuxième. Encore une fois, le trailer en dit un peu trop, mais bon.

Facque ça commence juste juste juste après le 1. Une équipe de SWAT – ou l’équivalent espagnol – se pointent dans le building avec un représentant du ministère de la santé pour contenir l’épidémie. Finalement, y font le saut en crisse.

J’ai été agréablement surpris de voir les quelques innovations de REC 2. D’abord, de façon formelle : les 4 soldats ont une caméra fixée sur leur casque, ce qui permet d’alterner les prises de vue pi de pas tout le temps rester avec la caméra principale. Ensuite, je comprenais pu rien quand le pseudo-gars du ministère repousse un zombie avec un crucifix. Une belle trouvaille, ça : c’est pas des zombies, c’est des démons. Nice shit. Ensuite, y a un deuxième groupe de personnes, trois ados pi un pompier, qui entrent dans l’immeuble après les SWAT. Je donne le prix de la pire idée de l’histoire aux trois ados qui se sont dit que ça serait le fun d’entrer là. Eux aussi y ont une caméra, facque on a comme un autre point de vue qui vient ajouter des détails à l’histoire, en plus de recapter l’attention du spectateur.

Comme le premier, REC 2 fait faire des sauts pas cleans. Les crisses de zombies peuvent vraiment sortir de partout, facque le spectateur a aucune chance. Le réalisateur a crissement le tour pour foutre la chienne, on peut y donner ça. Le fait que ça soit des démons, ça permet aussi de leur faire faire des affaires que des zombies pourraient pas faire, genre marcher au plafond pi toute. Y a aussi le meilleur kill de zombie que j’ai vu depuis longtemps : ça implique un gros pétard à mèche, beaucoup d’étincelles pi un zombie qui revole dans tous les sens. Excellent.

Le côté humain est aussi assez bien développé, avec les ados qui se mettent à capoter comme des enfants quand y voient dans quelle marde y se sont mis. Le pompier trop en crisse aussi, on pouvait le comprendre. Quand la jeune a capote parce qu’a vient de tuer un pas-zombie, ça fait pas filer ben. Y a juste le prêtre qui était pas trop réaliste, mais crisse qu’y était hot. Le genre de prêtre que ça y dérange pas de tirer du shotgun au nom de Dieu. C’est lui qui fait marcher toute l’histoire, avec sa fixation pour trouver un antidote. Ça donne un scénario un peu répétitif, mais pas gossant pour autant.

La fin est vraiment weird. Après avoir trouvé la journaliste du premier, y réussissent à parler avec un des démons, qui leur fait une énigme pour qu’y trouvent la fille qui a été infectée la première. Conclusion : y peuvent juste la trouver en mettant la cam sur night vision. Là y voient la crisse de bibitte laite – qui a plus l’air de sortir d’un camp de concentration que d’être un zombie – un marteau à la main. Cette scène-là est vraiment horrible pi toute. Pi là, à la toute fin, on a un revirement de situation, un vraie de vraie péripétie qui aurait fait plaisir à Aristote, dont je suis encore pas sûr. J’hésite entre trouver ça cool ou vraiment mauvais. J’ai comme l’impression que ça fite pas tant dans le scénario, mais en tout cas.

Verdict : recommandé, pour avoir peur pi faire des sauts. Crissement efficace. Pi SVP, attendez pas de voir le Quarantine 2.

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