The haunting in Connecticut

Réalisation : Peter Cornwell
Scénario : Adam Simon pi Tim Metcalfe
Production : Scott Niemeyer pi Dylan Tarason
Pays : États-Unis
Sortie : 2009

Ce qui est le fun avec Super Écran, c’est que ça me permet d’écouter des films que j’aurais jamais vu autrement. Comme Malédiction au Connecticut. Le genre de film que ça me dérange pas d’écouter en français parce que ça va être poche anyway.

Facque c’est la classique histoire d’une famille qui s’installe dans une grande-maison-où-il-s’est-passé-dequoi-de-pas-nice-mais-on-sait-pas-encore-quoi. L’ado principal a le cancer pi il subit des traitements expérimentaux qui peuvent éventuellement y donner des hallucinations, histoire de le fucker encore plus. Dans la maison, y a des silhouettes dans tous les miroirs pi toutes les fenêtres. Le gars se met à faire des cauchemards/flashbacks de cérémonie funéraire pi il fini par découvrir que sa chambre était une salle d’embaumement pi que la maison au complet était un salon funéraire. Évidemment, les flashbacks sont couleur sepia, pour le spectateur moyen qui serait tout perdu dans la trame narrative pseudo-pas-linéaire. Le pauvre cancéreux comprend pas ce qui se passe jusqu’à ce qu’il rencontre un prêtre qui ressemble étrangement à Robert DeNiro qui lui explique toute. Finalement, y a une histoire de médium, de nécromancie pi d‘ectoplasme. Facque le faux Robert se pointe jouer à l’exorciste mais il rate son coup : il retire la seule protection de la maison contre les méchants cadavres emmurés. Là, la marde pogne jusqu’à ce que le jeune mette le feu à la maison pi qu’il échappe de justesse à la mort tout en guérissant son cancer. Miracle. Fin.

Vous devinerez que c’est ni original ni très bon. Mais ici, faut que j’avoue dequoi : malgré tous les défauts pi toute, moi j’aime les histoires de fantômes pi de shits demême. Facque je me suis amusé, un peu. En trouvant ça niaiseux, mais quand même.

Je sais pu quoi ajouter. Ma critique est assez claire dans le résumé, j’imagine.

Verdict : pas recommandé, sauf si ça passe à Super Écran pi qu’y pleut dehors.