An american werewolf in London

Réalisation : John Landis
Scénario : John Landis
Production : Jon Peters, Peter Guber, George Folsey, Jr
Sortie : 1981
Pays : États-Unis

Ma connaissance des films de loup-garous est plutôt poche : le Loup de Jack Nicholson, les douchebags de Twilight pi le très récent pi très mauvais Wolfman avec Che lui-même dans le rôle principal. Sans oublier les lycans médiévaux de Underworld. Facque j’ai décidé de régler le problème pi de tchèquer An american werewolf in London en espérant qu’un bon film de loup-garous, ça existe.

Avant de le voir, j’avais aucune idée de l’histoire ni du ton. Facque j’ai été crissement surpris. Quand on voit les deux backpackers au milieu de la campagne anglaise, on peut s’attendre à dequoi genre des paysans anglais qui chassent un des deux gars devenu un loup-garou pendant que son ami essaye de l’aider. Mais c’est pas ça. À la place, le gars se retrouve à l’hôpital où il reçoit la visite de son ami mort. Là j’ai été surpris. Pi ça a continué tout le long du film.
J’ai ben aimé la scène ou David pi Jack entendent les grognements du loup-garou pi qu’ils savent pas c’est quoi. C’est réaliste, je trouve. Ils capotent pas mais ils se la jouent pas douchebag non plus. La relation entre les deux est ben réussie.
Mais ce qui est vraiment bon dans ce film-là, c’est les apparitions de Jack-cadavre. C’est drôle pi c’est dégoûtant. Le maquillage est trop sick. Surtout la première fois qu’on le voit pi qu’il est encore frais. Ça a l’air vrai même en gros plan, ses blessures. La partie dans le cinéma porno est juste parfaite : tout le monde que David vient de tuer lui suggèrent en riant des facons de se suicider. Crissement bon.
Autre chose aussi : les rêves de David. Ils vont en crescendo. Au début y court dans le bois, ensuite il se voit sur un lit d’hôpital avec une face de monstre pi après c’est des gars de la SWAT avec des masques de singes déments qui débarquent chez eux pi qui gunshottent toute sa famille pour ensuite y trancher la gorge. Je pense que c’est ma scène préférée; je comprenais rien de ce que je voyais mais j’étais crampé en malade.
La scène de poursuite dans le métro fait vraiment peur. La caméra en face du gars qui court dans un mini tunnel ovale sans qu’on voit qu’est-ce qu’y lui court après, c’est génial. Un maudit beau plan.
Y a l’humour, itou, qui est ben réussi sans trop partir dans toutes les directions. Landis joue sur les stéréotypes : le docteur dévoué, l’infirmière sexy, le petit village de consanguins qui cache la vérité, l’inspecteur de Scotland Yard trop sérieux pi son acolyte maladroit. Y a de l’humour dans toutes les scènes de tuage sans que ça paraisse déplacé. Le meilleur exemple c’est le huge carambolage sur Picadilly Circus où on voit une quantité exagérée de monde fracasser les pare-brise, se faire rouler dessus ou se faire pogner entre deux chars en mouvement. C’est tellement gratuit que ça fait plaisir à voir.
Tout ce dont je viens de parler fait de An american werewolf in London un film crissement étrange. Si on ajoute la musique pi la scène de la fin, on atteind un summum. Tout le long, la musique détonne volontairement avec les scènes, surtout pendant celle de la transformation, qui, en passant, a peut-être un peu mal vieillie mais qui fait encore fucking mal à regarder. J’ai ben aimé la musique. Pi la fin, sans trop de drama, sans explication, sans rien. Ça fini sec demême.

Verdict : un film crissement original pi vraiment bizarre qui vaut la peine d’être vu pi qui a très bien vieilli.

3 Réponses to “An american werewolf in London”

  1. virginie Says:

    Tiens, pour appuyer tes dires… c’est juste un adon, chu tombée sur une critique du même film cette nuit, la version d’Ed.Harcore sur terreur Terreur, pis la je viens de lire la tienne. Les deux coordonnent!
    http://terreurterreur.wordpress.com/2010/12/22/an-american-werewolf-in-london/


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