Ghostbusters 2

Réalisation : Ivan Reitman
Scénario : Harold Ramis pi Dan Aykroyd
Pays : États-Unis
Sortie : 1989

Si je me rappellais un peu du 1er, j’avais tout oublié du 2e. Facque c’est comme si je l’écoutais pour la première fois. Trailer :

Résumé

Ça commence avec Ray pi Winston qui vont à une fête d’enfants avec leurs uniformes de Ghostbusters. Après leur succès du 1er, les chasseurs de fantômes ont dû rembourser les dégâts qu’y ont causés en tuant le bonhomme guimauve. Venkman est devenu l’animateur d’un talk-show ridicule qui parle de paranormal. Egon, lui, continue de travailler sur des projets douteux, comme l’étude de l’influence des émotions humaines sur l’environnement immédiat des sujets. Dana retourne voir les Ghostbusters après avoir été témoin d’un phénomène bizarre : sa poussette – avec son bébé dedans – s’est mise à rouler toute seule dans la rue pi elle s’est arrêtée subitement. Venkman s’en mêle, décidé à reconquérir sa belle maintenant que son mari est parti en Europe. Dana est devenue restauratrice dans un musée newyorkais, pi son boss, Janosz, un genre de slovaque à demi-attardé, se fait posséder par l’esprit d’un roi médiéval emprisonné dans un tableau. Vigo – c’est le nom du méchant – a besoin d’un bébé pour se réincarner; Janosz va voler le bébé de Dana. Pendant ce temps-là, les Ghostbusters trouvent « a river of slime » en dessous de la ville. Y découvrent que la glu réagit aux émotions humaines : elle devient dangereuse quand les gens se chicanent pi l’inverse. Mais la glu arrête pas de grossir parce qu’à New-York, y a juste des chialeux pi du monde méchant. Facque les ghostbusters doivent trouver le moyen de créer un mouvement de masse pour rendre tout le monde heureux pi sauver le monde.

Critique

En gros, c’est comme Ghostbusters. Les dialogues sont excellents pi y a rarement une joke qui tombe à plat. D’ailleurs, des jokes, y en a à toutes les répliques, presque. Les personnages ont pas changé. Janosz, qui était pas dans le 1er, est drôle même si c’est le même rôle que Renfield dans Dracula : Dead and Loving It, avec le regretté Leslie Nielsen.
Encore une fois, le scénario, c’est n’importe quoi, mais c’est justement ça qui est drôle. J’ai particulièrement aimé la bout où les 4 gars sont dans un asile de fous pi y expliquent pourquoi y faut qu’y sortent : y font un résumé du film qui montre à quel point ça a pas d’allure pi aussi que les producteurs sont conscients de l’exagération.

Analyse

Les Ghostbusters, dans le deuxième, doivent se battre contre le cynisme. Hé oui : quand y doivent unir la population dans un esprit positif, Egon dit quelque chose comme : « C’est impossible, y a pu assez de bonté dans les gens de la ville ! » pi Venkman y répond : « Y doit y avoir quelque chose ! Chu certain que dans le fond de chacun, on peut réveiller un peu de bonheur ! » Ensuite, y lancent de la glu dans la statue de la liberté pour la faire bouger grâce à de la musique. Ce que ça dit, c’est qu’y faut avoir foi en l’être humain pi pas s’enfermer dans un nihilisme qui mène à rien.

Verdict

Recommandé. Une bonne comédie, mais pas vraiment une comédie d’horreur. Mais une bonne comédie.

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