Alice in Wonderland

Réalisation : Tim Burton
Scénario : Linda Woolverton, basé sur le roman de Lewis Carroll
Sortie : 2010

Ça doit faire au moins 10 ans qu’on nous parle du Alice de Tim Burton. C’est un peu comme Starcraft 2. Anyway, je l’attendais avec impatience, ce film-là. Burton avait de la pression : 1. L’est un chef-d’œuvre de la littérature mondiale 2. Le Alice de Disney est un chef-d’œuvre d’animation. En plus, y a Jonnhy Depp, Helena Bonham-Carter pi Anna Hathaway. J’avais crissement hâte de voir comment Burton allait arranger son Wonderland.

Ici, je tiens à dire que j’ai lu Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll mais que j’ai pas lu la suite, De l’autre côté du miroir. Burton a décidé de mixer les deux pour faire son Alice parce que, d’après wikipedia, il trouvait qu’il y avait pas de fil conducteur dans le premier livre. Facque il a introduit l’histoire du Jabberwocky pour régler le problème. J’aimerais dire aussi que je l’ai vu en 3D, pi que les lunettes sont pas vraiment confortables. Je dois être déjà trop vieux pi dépassé par les nouvelles technologies, mais je vois pas vraiment en quoi c’est mieux de voir un film en 3D. Commençons.
Alice refuse une demande en mariage, tombe dans un terrier sans fond, rencontre le chapelier fou pi le chat vaporeux, découvre qu’elle doit tuer le Jabberwocky, un genre de dragon, pour libérer Underland de l’emprise de la Red Queen, elle hésite mais finalement elle accepte pi y a un combat épique pi elle fini par couper la tête du Jabberwocky.
J’étais un peu triste de voir que Alice avait été transformé en histoire d’heroic fantasy à la Eragon. Je sais que c’est un film pour la famille pi toute, mais quand même. C’était niaiseux un peu.
Du côté esthétique, c’était parfait. Les costumes pi les décors étaient vraiment sicks, surtout les robes de Alice. L’univers que Burton a créé était vraiment cool. Les personnages aussi sont réussis : Helena Bonham Carter est parfaite dans le rôle de la Red Queen. Son jeu était plus subtil que ce à quoi je m’attendais. Jonnhy Depp fait ben sa job avec le Madhatter, même si sa gestuelle m’a rappellé Jack Sparrow. Le chat du Cheschire est crissement nice, pi la White Queen de Anne Hathaway est vraiment drôle avec sa théâtralité exagérée. En gros, c’est réussi.
J’ai ben aimé aussi le fait que le film ait conservé les jeux de mots de Carroll, même si j’ai pas compris grand-chose dans la scène du thé. Son jeu avec le langage est un apport considérable pour la littérature contemporaine, chose que Burton a compris pi reconnu.
Overall, il manquait un petit quelque chose. J’ai comme l’impression qu’au lieu de profiter du niveau de fuckedupness du récit original, Burton l’a rendu moins bizarre. Ça pi l’histoire de prédestination à tuer le dragon, ça m’a turné off. Je sais pas, j’aurais aimé ça voir dequoi de moins enfantin, un Wonderland plus épeurant pi bizarre.

Verdict : ça vaut la peine de le voir pour les costumes pi les décors, idéalement après avoir fumé un batte pour apprécier pleinement l’expérience. Mais c’est rien de malade, loin d’être le meilleur de Tim Burton.

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