Lake Mungo

Réalisation : Joel anderson
Scénario : Joel Anderson
Sortie : 2008 en Australie, 2010 aux États-Unis

Lake Mungo c’est un faux-documentaire australien sur les évènements éranges qui ont suivi la noyade de la fille des Palmer. Il a mis deux ans à arriver dans notre glorieuse Amérique du nord. Pi encore, c’est juste parce que Paranormal activity a pogné. Mais c’est pas une mauvaise chose.

Alice s’est noyée en nageant dans un lac quelconque (pas Mungo). Pas longtemps après, la famille commence à entendre des bruits bizarres dans la chambre de Alice. Ils font appel à un psychic qui ressemble étrangement à Richard Desjardins en espérant qu’y va pouvoir leur donner des renseignements sur les fucking bruits épeurants. Mathew réussi à prendre des photos pi des vidéos du supposé fantôme d’Alice. Mais là la pauvre maman découvre que sa fille y cachait des affaires pi qu’elle la connaissait pas pantoute dans le fond. Revirements de situation, enquête, révélation, résolution du problème de départ. Voilà.
Bon là j’ai l’air de niaiser le film mais c’était bon même si c’était un peu niaiseux des fois. J’aime ben l’idée du faux documentaire, ça change un peu de l’habitude. En passant, c’est ben fait, les acteurs jouent leur rôle parfaitement, ce qui nous permet d’y croire un peu, sinon c’est platte. Bon.
La première partie du film m’a vraiment plu. La psycho des personnages étaient bien développée pi intéressante, pi les premières affaires bizarres qui arrivent m’ont fait un peu peur. En fait, c’est plus creepy que épeurant ce film-là, pi j’ai eu plus peur une fois que c’était fini pi que je m’endormais pas dans mon lit. Le début est pas mal lent, pi le reste du film itou. C’est le contraire de Clash of the titans mettons. Mais cette lenteur-là installe un mood qui fonctionne bien. Le côté psychologique est crissement important dans Lake Mungo, ce qui est intéressant pi trop souvent laissé de côté dans l’horreur contemporaine. Facque on voit le deuil des Palmer en parallèle avec les manifestations de Alice-fantôme.
Mais rendu à un certain point dans le film, on nous pitche dans la face une wannabe-révélation complètement inutile pour le déroulement de l’histoire pi qui m’a donné l’impression d’avoir été pluguée là juste pour satisfaire le spectateur qui trouvait ça trop lent. Dequoi demême. J’ai pas aimé ça. C’est un pseudo-punch qui fait juste désamorcer le début du film. À partir de là, on découvre des affaires toutes les 10 minutes pi ça devient une revisite du fantôme pi de ses unfinished business. Ça continue à être creepy, mais j’y croyais moins. Même qu’à un moment donné j’ai commencé à trouver ça long.

Verdict : c’est dur à dire. Je le conseillerais pas mais je le déconseillerais pas non plus. Y du bon, y a du mauvais. Facque regardez-le pi faites vous votre propre idée, vous êtes assez autonomes pour ça.

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