Devil

Réalisation : John Erick Dowdle
Scénario : Brian Nelson pi M. Night Shyamalan
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Devil, c’est le premier film d’une « trilogie » élaborée par Shyamalan, qui invente les histoires pi qui les fait faire à d’autres, ce qui est probablement une bonne chose, parce que ses derniers films sont à chier. Autant j’ai trippé sur The sixth sense pi Signs, autant The happening était mauvais. Ça fait quand même longtemps dans ma tête que son nom signifie pu « qualité ». Mais, comme on sait jamais, pi aussi vu que j’aime les films de démons, ben j’ai décidé de l’écouter.

Facque : 5 personnes dans un ascenseur en panne. Un inspecteur de police à l’esprit très analytique pi au passé trouble. Un building fucking haut pi le Yable en personne. Les 5 personnes se soupçonnent pour différents crimes commis dans l’ascenseur quand la lumière fucke tandis que l’inspecteur fait tout en son pouvoir pour sortir tout le monde sain et sauf pi pogner le tueur.

L’idée est pas mauvaise. L’espèce d’inconfort pi de paranoia qu’on partage avec les personnages est assez réussi, mais on peut pas éviter de penser à Dix petits nègres. C’est la même intrigue, mais avec un twist surnaturel. Ça donne un suspence quand même prenant, pi même qu’au début je pensais que j’aurais peur, ce qui est finalement pas vraiment arrivé. J’ai pas fait de saut ni jamais été vraiment stressé pour les personnages. Je m’intéressais plus à l’enquête du policier qu’autre chose. Étrangement, le film m’a pas laissé une mauvaise impression pi j’ai passé un moment de cinéma correct.

Mais j’ai pas trop aimé tout le background religieux du film. Je sais ben qu’aux States tout le monde croit à une genre d’entité abstraite – God – mais c’était un peu too much pour moi. Évidemment, le premier à comprendre que le Yable est dans l’ascenseur, c’est Rodriguez, le mexicain de service. Le classique autochtone qui reconduit les superstitions. Bon. On finit par comprendre que le Yable est là pour faire payer aux 5 personnes leurs mauvaises actions. L’idée qu’on paye toujours me fait chier, personnellement, parce que c’est pas vrai. À la fin, le gars avoue son crime pi le Yable l’épargne. Y a aussi tout le discours capitaliste du « chaque personne est TOTALEMENT responsable de sa vie », ce qui est pas vrai non plus. Sauf que, quand même, à la fin, le policier finit par pardonner au gars (qui avait tué sa femme pi son fils quelques années avant dans un accident de char pi qui s’était jamaus fait pogner), ce qui est quand même un beau message.

Verdict : Pas recommandé. Loin d’être un bon film, Devil donne un divertissement OK mais qui laisse totalement indifférent.

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