Dread

Réalisation : Anthony DiBlasi
Scénario : Anthony DiBlasi, basé sur la nouvelle du même titre de Clive Barker
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Je pensais que j’avais déjà fait ma critique de Dread mais c’est pas le cas. Facque je la fais là. Bon. Je savais vraiment pas à quoi m’attendre quand je l’ai regardé, facque chu resté surpris. Je vais être assez bref, parec que ça fait déjà une couple de mois que je l’ai vu.

C’est l’histoire de Stephen, un étudiant en cinéma, qui décide de faire un documentaire sur la peur pour son projet final. Y rencontre un peintre un peu fucké qui décide de l’aider dans son projet. Facque y font des entrevues avec tout plein de monde qui leur racontent leur plus grande peur. Sauf que le peintre pète une coche pi exagère un peu.

Le concept de base est vraiment intéressant. Pi DiBlasi a crissement réussi à amener son film dans les recoins les plus laids de l’être humain. Ça dégénère en tabarnaque leur documentaire, ce qui nous donne droit à des scènes horribles, genre de l’eau de javel sur une plaie faite à la laine d’acier. Le peintre viré fou qui fait vivre leur plus grande peur à ses cobayes, c’est dégueu en crisse. Pi la fin, c’est une des fin les plus surprenates pi pas nice que j’ai vu récemment. Elle te laisse un drôle de feeling, qui est pas tant agréable, finalement. C’est assez déstabilisant.

Le scénario est ben faite pi les dialogues sont assez bons. Y sont un peu plus réalistes que ce qu’on voit en général. Les acteurs sont pas excellents mais y jouent suffisament bien pour qu’on y croit. L’esthétique vraiment sombre pi troublante est très réussie, surtout la représentation de la dégringolade dans la folie du peintre pi la réactions des personnages confrontés à leur plus grande peur.

Verdict : Recommandé. C’est pas un chef-d’œuvre, mais ça choque pi ça shake en estie.

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