The loved ones

Réalisation : Sean Byrne
Scénario : Sean Byrne
Pays : Australie
Sortie : 2010

Comme je l’ai dit au moins 1000 fois, chu pas un fan de torture porn. Facque c’est un peu à reculons pi en croyant pas tant les bonnes critiques de ce film-là que je l’ai écouté, parce qu’y faut donner sa chance au coureur, à ce qu’y parait. Mais d’après le trailer, ça allait être un torture-porn ben classique. Regardez pas le trailer au complet.

C’est l’histoire de Brent, qui finit son high school 6 mois après avoir été impliqué dans un accident de char qui a couté la vie de son papa – c’était Brent qui chauffait. Remords, conflits avec maman, auto-mutilation (il porte une lame de rasoir autour du cou), pi toute. Le jour du bal, y refuse l’invitation d’une fille. Y aurait pas dû. Brent se fait enlever pi attacher dans la cuisine d’une famille de fous. Pendant ce temps-là, sa mère pi sa blonde le cherchent, aidées par un policier dont le fils a disparu mystérieusement deux ans plus tôt.

Si on compare aux autres torture porn, le scénario est un peu plus complexe – tsé, on peut parler de scénario, dans ce cas-là. Étrangement, tout se rejoint à la fin sans qu’on l’ait prévu. Autre chose : l’accent est pas mis sur les scènes de torture (y en a pas tant que ça), même si elles sont quand même sick – genre une perceuse dans le front. Y a des histoires parallèles qui viennent équilibrer un peut le film.

Brent est séquestré par une fille folle (qui attend son prince charmant) pi son père fou (qui bande sur sa fille). Ce qui met mal à l’aise,c’est pas la torture elle-même, mais la situation horrible dans laquelle est pogné Brent. La fille a décidé de faire le bal chez eux. Facque y a une boule disco, des spots de couleur, des chapeaux de roi pi de reine du bal, une belle robe rose de princesse pi des sifflets d’aniversaire. Déjà que le décor est déstabilisant, si on ajoute la relation bizarre de la famille, dont la mère a un trou dans le front pi qui a l’air zombie en crisse, ça donne une situation pas nice. La musique, aussi, joue un grand rôle dans le malaise : toujours des tounes qui détonnent avec ce qu’on voit, ce qui amplifie l’effet dégueulasse. C’est ça qui en fait un bon film : tous les plans sont fucking beaux pi bien travaillés, avec plein de couleur pi toute. Pi les acteurs sont crédibles, surtout la princesse, qui joue son rôle de folle à merveille. Une sale bonne performance.

Les dernières 30 minutes du film sont fucking surprenantes, pi à toutes les 5 minutes ont fait comme « What?! » parce que c’est trop malade. J’en dis pas plus. La fin est vraiment belle, presque téteuse, mais on s’en crisse parce que j’étais crissement content pour les personnages. Je souriais pi je me disais « C’est un excellent film, ça. »

Verdict : recommandé. Du bon torture porn, crissement ben filmé pi interprété.

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