Piranha 3D

Réalisation : Alexandre Aja
Scénario : Pete Goldfinger pi Josh Stolberg
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Depuis le temps qu’on en entend parler, c’était temps qu’y sorte. J’avais hâte de voir les piranhas pi le 3D de Aja. Mon batte était déjà roulé depuis longtemps. L’affiche est sick pi le trailer annonce du bon stock :

Un tremblement de terre qui crée un passage vers un lac préhistorique pi qui libère des centaines de piranhas en 3D. Un gars de 17 ans qui se fait engager par un réalisateur de films de culs pour lui montrer les bons spots. Tout ça pendant le spring break. Y a rien de plus, mais c’est crissement agréable. Pendant tout le film, on alterne entre les chicks, les piranha pi le gars principal qui veut séduire la fille principale. Facque, y a en masse de seins pi de sang.
Si c’était juste ça, ça serait pas bon. Mais le ton est parfait, un peu comme Snakes on the plane. C’est présenté comme un film sérieux (y a pas vraiment de jokes comme dans une comédie) pi c’est volontairement mauvais. Le jeu des acteurs, les répliques, le scénarios, toute ça c’est exécuté parfaitement. Surtout le spécialiste des piranhas pi Adam Scott. Leurs calls sont parfaits.
Le gore est vraiment nice : dégueu pi ben faite. On voit une kitesurfeuse se faire bouffer les jambes, une fille se faire arracher la face par une hélice qui y tire les cheveux, Eli Roth se faire écraser la tête entre deux coques de bateaux pi un gros plan de pénis qui se fait bouffer. C’est fucking sanglant.
Sauf à certains moments, pas trop nombreux, le ton est juste assez ambigu pour que ça soit crissement drôle. C’est une bonne caricature des films de monstres des années 80.
Pi le 3D est cool. Même si des fois on comprend pu trop ce qui se passe, en général, ça ajoute quelque chose au film. Les scènes tournées sous l’eau sont vraiment nices.

Verdict : recommandé pour rire un peu. Un petit batte est de mise.