The crazies (2010)

Réalisation : Breck Eisner
Scénario : Scott Kosar pi Ray Wright, basé sur le scénario de George A. Romero
Pays : États-Unis
Sortie : 2010

Encore un remake. Comme Romero fait de la schnoute ces temps-ci, on ressort ses vieux films pour se faire croire que c’est un bon réalisateur. Tsé, je chiale, mais pas vraiment. Anyway, j’ai regardé The crazies juste parce qu’y passait à Super Écran, sans m’attendre à rien, pi uniquement dans le but de voir le plus de films possibles de 2010, histoire de faire une bonne review de fin d’année.

Une petite ville du sud comme on les aime, le plus beau couple au monde (Olyphant en sheriff pi Mitchell en doctoresse), un virus, une épidémie, le méchant gouvernement qui veut toute faire péter pi toute, blabla, etc.

Je sais pas pour vous, mais j’ai comme cru remarquer une similitude entre The crazies pi n’importe quel autre film de zombies. C’est quoi la différence ? Les crazies mangent pas le monde, y les tue. Nice. Nice pi original. C’est pareil : une petit groupe qui fuit les fous pi les militaires, un gars contaminé qui finit par se sacrifier, une jeune fille tuée, pi tout le reste aussi.

Les dialogues ont rien de très bon, les acteurs font leur job, qui consiste à bien paraître à l’écran, sans plus, pi le scénario est simple simple simple pour que Jo-6-pack puisse ben comprendre. On a plein de stéréotypes : la petite ville où tout le monde se connait pi qui trippe sur le baseball, l’adjoint sheriff moins cool que son boss, les chasseurs rednecks attardés, l’eau contaminée par une arme chimique du gouvernement, pi, évidemment, une fin qui laisse présager une suite. Ça c’est quelque chose que je comprend pas : pourquoi utiliser aussi souvent – ils le font dans Resident Evil 3D aussi – l’idée de l’image satellite qui zoome de l’espace jusque sur le trottoir, tout en donnant de l’info genre « Activating destruction procedure ».

Mais, quand même, y a pas juste du pas bon dans The crazies. Certains bouts sont paspires, même : le gars avec la bouche cousue (au sens propre), la scène dans le lave-auto qui, étrangement, est très efficace, pi la mort par pendaison de l’adolescente qu’on avait vraiment pas vu venir. Aussi, je peux pas affirmer que j’ai pris aucun plaisir à voir la grosse explosion à la fin. Tout le monde aime ça, les explosions. Ce que j’ai moins aimé, c’est que la crisse de grosse explosion, qui est assez forte pour détruire tout le périmètre pi faire faire une couple de tonneaux au pick-up de notre couple parfait, ben elle les tue pas.

Verdict : pas recommandé. C’est un film correct, pas original mais avec rien d’exagérément désagréable. Ça laisse neutre.

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